Tour Adria

Réemploi de matériaux à l’occasion d’une restructuration

Au sein du quartier d’affaires Paris La Défense, la tour Adria, bientôt renommée Hopen, fait l’objet d’une restructuration de grande envergure qui comprend notamment son élévation de trois étages, le remplacement des façades et l’ouverture du rez-de-chaussée sur l’esplanade.

Responsable de la maîtrise d’œuvre complète du chantier de déshabillage et de curage du bâtiment (intérieur et façade), Artelia a organisé un tri sélectif des rebuts et mis en place sur site une plateforme dédiée au réemploi.

CONTEXTE & ENJEUX

Construite au début des années 2000, la tour Adria est en cours de restructuration. Profitant d’un changement de locataire, Primonial REM, son gérant, a décidé de renouveler en profondeur cette tour de bureaux pour la mettre en adéquation avec les attentes contemporaines en matière de fonctionnalité, d’environnement et d’insertion urbaine. Rehaussé de trois étages, l’édifice doit ainsi accueillir différents espaces de vie (restaurants d’entreprise, auditorium, cafés…), dont certains ouverts au grand public (activités associatives, de cultures et de loisirs), deux grandes terrasses, une vingtaine jardins suspendus… Le projet vise une certification de haut niveau (HQE, BREEAM, WELL…).

Maître d’ouvrage délégué de l’opération, Orfeo Développement a fait appel à Artelia pour gérer la mise à nue de la tour (déshabillage et curage intérieur et extérieur). À cette occasion, nos équipes, associant des spécialistes en déconstruction et en environnement, ont mis en œuvre une démarche d’économie circulaire répondant pleinement aux ambitions écologiques et bas carbone des promoteurs du projet. Elles ont organisé un tri sélectif des déchets et créé sur site une plateforme dédiée au réemploi dans les parkings du bâtiment.

Environ 470 unités de mobilier sanitaire, plus de 8 000 m linéaires de cloisons intérieures (pleines et vitrées), 1 760 portes (bois et acier) et près de 10 000 dalles de façade en granit ont ainsi été reconditionnés, puis proposés à la vente et réutilisés sur d’autres chantiers. Considérant les économies réalisées à la fois au niveau du curage et à celui du réemploi, cette opération a permis d’éviter une émission de gaz à effet de serre estimée à 1 895 tCO2éq.