Schéma directeur de gestion des risques d’Antananarivo

Cerner le risque inondation et moderniser les systèmes d’assainissement pour améliorer la vie des habitants

L’État malgache a lancé un vaste programme d’assainissement de l’agglomération d’Antananarivo, dont l’une des composantes est de mieux appréhender et maîtriser les risques d’inondation fluviale. 


Appelé à intervenir sur ce sujet, Artelia a actualisé l’hydrologie du bassin versant dans lequel se situe la capitale malgache et réalisé une étude hydraulique globale de la plaine. Ces données ont servi à élaborer un nouveau schéma directeur de gestion des risques d’inondation qui contribuera à une meilleure planification urbaine.

CONTEXTE & ENJEUX

Dues en grande partie à un réseau d’assainissement et de drainage fortement dégradé, les inondations et les eaux stagnantes constituent un problème récurrent de sécurité et de santé publique pour l’agglomération d’Antananarivo (3,6 millions d’habitants). Avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD), l’État malgache a donc lancé le Programme intégré d’assainissement d’Antananarivo (PIAA) dont la finalité est d’améliorer les conditions de santé et de vie des habitants de l’agglomération. Ce programme a pour objectif de clarifier l’organisation de l’assainissement du Grand Antananarivo, de mieux maitriser les risques d’inondation et d’améliorer le fonctionnement des réseaux d’assainissement.

L’un des enjeux est d’appréhender le sujet dans sa globalité, à la différence du précédent schéma directeur, centré sur la problématique des eaux usées. Intervenant sur le volet concernant la maîtrise des risques d’inondation, Artelia s’est particulièrement intéressé aux crues des rivières. Celles-ci ont été modélisées, depuis leurs sources, sur l’ensemble du bassin versant. Ces nouvelles données ont été utilisées pour élaborer des cartes de risque qui ont elles-mêmes servi à construire un nouveau schéma directeur de gestion des risques. Celui-ci orientera le plan d’urbanisme du Grand Antananarivo, en indiquant notamment les terres inondables à réserver à l’expansion des crues.