Mobilisation de ressource en eau pour l’irrigation via le MEREN

Valoriser des eaux usées en sortie de stations d’épuration pour irriguer et sécuriser la production agricole de La Réunion

Dans le cadre de l’opération MEREN (mobilisation des ressources en eau des micro-régions Est et Nord), le conseil départemental de La Réunion a confié à Artelia la conception de réseaux d’irrigation et d’un projet de valorisation des eaux traitées issues de la station d’épuration du grand Prado.

Le projet porte sur la création d’une conduite maîtresse de 20 km, associée à 6 km de galeries de transfert, 30 000 m³ de réservoirs et 24 franchissements.

5 000 ha

de terres irriguées

500 ha

irrigués par réutilisation d’eaux usées

30 000 m3

de réservoirs supplémentaires

CONTEXTE & ENJEUX

Avec son climat tropical, la Réunion ne manque pas d’eau, même si les abondantes précipitations dont bénéficie l’île sont inégalement réparties. Ce sont plutôt les infrastructures de stockage et de distribution de la ressource qui s’avèrent insuffisantes, notamment dans la zone des hauts et les régions Nord et Est. Le programme d’irrigation Meren (mobilisation des ressources en eau des micro-régions Est et Nord) vise justement à pallier cette insuffisance.

Il permettra d’irriguer plus de 5 000 hectares de terres agricoles qui accusent actuellement un déficit d’infrastructures hydrauliques. Il comporte également un projet de valorisation des eaux usées issues de la station d’épuration du grand Prado pour répondre à des besoins agricoles, notamment l’irrigation de plus de 500 ha de cannes à sucre. Artelia assure la maîtrise d’œuvre de conception de ce projet…

Artelia assure la maîtrise d’œuvre de conception de ce projet qui consiste en la réalisation :

  • D’une usine de traitement des eaux en sortie de station d’épuration d’un débit de 1240 m³/h, afin de les rendre conformes à la réglementation européenne relative aux eaux à destination d’irrigation ; la catégorie de classe A, la plus sévère, a été retenue par le maître d’ouvrage et permettra même l’irrigation des cultures vivrières consommées crues dont la partie comestible est en contact direct avec l’eau de récupération, ainsi que les plantes sarclées consommées crues
  • De plus de 200 kilomètres de réseaux d’irrigation (DN 700 à 63)
  • Des deux stations de refoulement de plus de 300 kVA.